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Devenir d’œstrogènes et de bêtabloquants dans les filières eau de dix stations d’épuration biologiques Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Devenir d’œstrogènes et de bêtabloquants dans les filières eau de dix stations d’épuration biologiques

V. Gabet, C. Miège, J.-M. Choubert, S. Martin Ruel, M. Coquery Les concentrations de 5 hormones estrogéniques naturelles et de synthèse et de 10 bêtabloquants ont été déterminées en différents points de prélèvements représentatifs pour 10 stations d’épuration traitant les eaux résiduaires urbaines françaises. Pour les hormones estrogéniques, l’abattement dans la phase dissoute est généralement supérieur à 70 % quelle que soit la molécule. Concernant les bêtabloquants, l’abattement est variable et dépend de la molécule : il est par exemple systématiquement supérieur à 70 % pour le nadolol, alors qu’il dépasse rarement 50 % pour le propranolol et le sotalol. L’effet de la température sur l’abattement de la phase dissoute (cas des bassins de boue activée) a été prouvé pour 3 molécules : l’estrone, la 17β-estradiol et l’aténolol. Enfin, l’efficacité d’élimination d’une lagune placée en aval d’un traitement biologique secondaire a été mise en évidence pour 3 bêtabloquants : bisoprolol, propranolol et sotalol. Le décanteur rapide placé en aval d’un traitement biologique secondaire pour l’abattement du phosphore n’intensifie pas le piégeage par précipitation des molécules présentes en phase dissoute.

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