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Les effluents radioactifs directs et diffus générés par les activités de médecine nucléaire et de curiethérapie

(Bruno Chareyron)Les études radioécologiques conduites par le laboratoire de la Criirad à partir du début des années 1990 ont permis de mettre en évidence dans de nombreux bassins versants (Rhône, Seine, Garonne, etc.) une contamination des plantes aquatiques par des radionucléides utilisés en médecine dont en particulier l’iode 131 (période physique de huit jours). Cette contamination a été détectée de manière quasi systématique en aval des stations d’épuration des eaux usées d’agglomérations qui disposent de services de médecine nucléaire. Elle provient à la fois des rejets radioactifs liquides directs au niveau des services hospitaliers et des rejets diffus via les patients de retour à leur domicile suite à une scintigraphie ou une irathérapie. Les sécrétions corporelles des patients conduisent en outre à la production de déchets solides (couches, mouchoirs, serviettes) qui constituent une des principales causes d’alarme des portiques de détection de radioactivité à l’entrée des centres d’enfouissement des ordures ménagères.Les études conduites montrent que des progrès peuvent, et doivent, être accomplis afin de mieux maîtriser les effluents liquides produits et les déchets solides induits et de limiter ainsi l’exposition aux rayonnements ionisants des travailleurs et du public.

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