Les nouvelles techniques de radiothérapie modifient régulièrement les traitements existants avec des résultats bénéfiques et prometteurs mais elles engendrent aussi de nouveaux risques pour les patients comme pour les personnels hospitaliers. Du brancardier au radiologue, chirurgien, radiothérapeute... chaque maillon est important : accepter d’analyser ses propres gestes, comprendre les incidents, se donner des temps d’échange, sont autant d’atouts pour garantir le bon déroulement des traitements. Le patient doit aussi être acteur tout au long de son parcours de soins.

Information, protection, prévention des incidents et perspectives de progrès… Tels sont les enjeux de cette deuxième journée d’échanges organisée par l’association Environnement et développement alternatif en partenariat avec le Réseau santé qualité Nord-Pas de Calais Picardie.

Au programme :

Une ouverture de la journée sera réalisée par les organisateurs et :

• Jean-Yves Grall, directeur général de l’agence régionale de la santé
• Vincent Motyka, directeur de la Dreal Nord-Pas de Calais et de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)

Une introduction portera sur l’appropriation de la culture de la radioprotection :

• Jean-François Lecomte, IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) : La dose efficace selon la CIPR (Commission internationale de protection radiologique) - L’application au médical
• Jean-Luc Godet, ASN : Les évolutions réglementaires en matière de radioprotection
• Carole Rousse, ASN : Le respect des procédures ?

Les tables rondes questionneront sur :

Mal connus, les traitements ionisants posent question : Comment informer les patients tout au long des traitements ?
• Jean-Paul Gouello, médecin chargé de mission - direction de l’offre de soins de l’agence régionale de santé : Les actions de prévention/information
• Alida Leclerc, Présidente de l’association Pégase : L’accompagnement des victimes d’erreurs médicales et du système de santé

Optimiser la qualité des soins et des pratiques professionnelles : protéger le personnel et les patients.
• Laurent Petyt, président régional de la Société française de radiologie
• Pascal Gireaudot, directeur adjoint du CH de Seclin : L’exemple de l’hôpital de Seclin pour réduire l’exposition aux doses
• Geoffrey Desmulliez, CHRU de Lille : Le partage de bonnes pratiques et le rôle du R2Nord - Réseau radioprotection du Nord-Pas de Calais en matière de formation des personnes compétentes en radioprotection

Prévenir et tirer les leçons des incidents/accidents, un partage d’expériences indispensable.
• Marie-Odile Bernier IRSN, Médecin épidémiologiste - IRSN : Les suites de l’étude de la « cohorte scanner enfants »
• Andrée Delrue, ASN : Les leçons des déclarations d’événements significatifs de radioprotection (ESR)
• Monique Sené, physicienne du nucléaire, présidente du Groupement des scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire (GSIEN) : L’importance de la formation en équipe, des temps d’échanges et surtout de l’écoute de tous les acteurs y compris le patient
• Thierry Sarrazin, chef du service de physique médicale, centre Oscar-Lambret : Les conditions de mise en œuvre de pratiques d’irradiation de haute précision - le rôle du radiophysicien

La médecine de demain : les perspectives de progrès…
• Michel Bourguignon, conseiller IRSN : Les nouvelles recherches : la radiosensibilité
• Philippe Dasse, radiopharmacien responsable de AAA (Advanced Accelarator Applications) : Les innovations en matière de produits radiopharmaceutiques axés sur le diagnostic moléculaire et la thérapie (sous réserve)
• Jean-Marc Catesson, Esther Bouche et Bastien Derekeneire du pôle médical d’imagerie et de cancérologie du Pont Saint-Vaast à Douai : L’exemple du projet d’implantation d’un Cyber-Knife® - Les enjeux réglementaires et sécuritaires.

Publics attendus :

Les acteurs de la santé : établissements de santé, cabinets libéraux de radiologie, chirurgie dentaire…
Les représentants des réseaux de santé et de soins
Les représentants d’usagers
Les acteurs de la santé au travail
Les particuliers sensibles aux questions de santé et d’environnement

Infos pratiques : de 9H00 à 17H00 – Mardi 29 septembre 2015 – 17 Bd Jean-Baptiste Lebas – Lille

Modalités d’inscription :

Entrée gratuite sur inscription préalable obligatoire avant le 18 septembre 2015

En ligne sur www.eda-lille.org

Par mail : contact@agenceaffairespubliques.fr

Ou par courrier : Affaires publiques - 75 rue Léon Gambetta - 59000 Lille

Tél : 03 20 15 93 73

Organisateurs : 

Environnement et développement alternatif : une des 110 associations qui composent la Maison régionale de l’environnement et des solidarités de Lille, née en 1990 et pour laquelle santé, environnement et solidarité sont indissociables.
Ses objectifs :
• Promouvoir les solutions visant à protéger la santé, les droits de chacun, le respect des ressources non renouvelables, un environnement viable pour les générations futures ;
• Militer pour une concertation en amont de tout projet, ce qui est la meilleure garantie de sa réussite (application de la Convention d’Aarhus signée le 25 juin 1998 au Danemark par 39 États).
• Rechercher et diffuser des informations les plus complètes et objectives possibles pour permettre à tous, citoyens et décideurs, d’aborder de manière responsable les questions d’aménagement des territoires, de gestion de l’eau, des déchets, de choix de production d’énergie, de maîtrise des risques technologiques... d’où notre participation notamment à de nombreuses rencontres traitant des risques liés à l’usage des radioéléments dans le domaine médical.

Réseau santé qualité (RSQ) est une structure régionale d’appui qui couvre le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie. Elle a pour objectif de fédérer les établissements sanitaires et médico-sociaux autour de la qualité des organisations et de la sécurité des soins, en se constituant centre de référence dans ce domaine.
Pour remplir cet objectif, le Réseau propose à ses adhérents des outils (ressources documentaires, lettre d’information), des supports méthodologiques (formation, conseil, accompagnement), des espaces d’échanges (rencontres régionales, groupes de travail, SOS qualité) et une mutualisation des moyens (audits croisés).