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L'intelligence artificielle aux portes de l'imagerie médicale

Publié le : 13/11/2017 11:00:16

La radiologie sera l'un des premiers secteurs de la médecine bousculés par l'IA. Les grands constructeurs (Philips, GE, Toshiba, Siemens, etc.) et des géants des technologies comme IBM, Microsoft ou Google et de nombreuses start-up se sont jetés dans la bataille pour se positionner sur ce marché planétaire. En France, la Société française de radiologie a lancé un groupe de travail chargé de réfléchir sur cette thématique.

Si, depuis des années, les praticiens utilisent des logiciels d'aide automatique au diagnostic, « dans la pratique, l'usage de ces logiciels intelligents reste toutefois encore limité », note Marc Zins, responsable du service imagerie du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph. Et si, « concernant le poumon, la machine reconnaît 100 % des taches. En revanche, pour les coloscopies virtuelles, on observe 90 % de 'faux positifs' dans la détection des polypes, ce qui nous fait perdre du temps », affirme le Dr Jean-Philippe Masson, président de la Fédération nationale des médecins radiologues.

L'arrivée de l'intelligence artificielle dans le paysage annonce toutefois une rupture technologique majeure. Grâce au « machine learning assisté », l'algorithme pourra reconnaître et interpréter des clichés mais aussi d'apprendre seul en comparant une image aux milliers voire aux millions d'autres entrées dans sa base, et de proposer un prédiagnostic.

L'idée de voir des supercalculateurs dans l'univers de la médecine suscite des angoisses, mais  ouvre aussi des perspectives. « Demain, on peut imaginer que le système combinera les clichés du patient avec son dossier médical, des données sociales ou comportementales », anticipe David Corcos, le président de Philips France. Certains médecins pensent que, dans certains cas, la machine fera mieux que l'homme, et réduira les risques d'erreur.

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