Rénovation des logements : Promotélec intègre l’impact CO2 dans son label

Afin d’anticiper les futures réglementations et se rapprocher des seuils imposés dans le neuf, l’association fait évoluer le référentiel du label Promotélec Rénovation énergétique. Destiné aux maisons individuelles et aux logements collectifs, il intègre la valorisation de l’impact carbone lors de la phase d'exploitation du bâtiment.

En matière de performance environnementale, la rénovation se rapproche un peu plus du neuf. L’association Promotélec qui fédère une vingtaine d’acteurs du bâtiment et de l’énergie, vient d’annoncer le lancement du label Promotélec Rénovation responsable intégrant les émissions de gaz à effet de serre du bâtiment en phase d’exploitation. Une première sur ce marché en France. La démarche s’inscrit dans « la juste continuité du récent Label Énergie Positive & Réduction Carbone E+C- qui prend en compte l’impact carbone dans la construction neuve », précise Promotélec dans un communiqué.

Deux niveaux de performance et garde-fous

L'association entend aussi « se positionner en précurseur », alors que l’actuelle réglementation thermique dans l’existant n’impose aujourd’hui aucune obligation. Disponible « dans les prochains jours », ce label qui se substitue à l’actuel label Promotélec Rénovation énergétique, doit « permettre aux maîtres d’ouvrage de mettre en avant leur démarche responsable ». Avec « une réponse adaptée » pour valoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre en fonction du niveau de performance choisi et selon la nature des travaux :

• Dans une démarche de travaux par étape, les niveaux de performance 1, 2, 3 et 4 étoiles sont atteignables :

> soit au travers d’une valorisation énergétique,
> soit au travers d’une valorisation des émissions de gaz à effet de serre.

• Pour une rénovation globale et performante, les autres niveaux de performance (BBC-Effinergie Rénovation, Effinergie Rénovation ou HPE Rénovation) sont atteignables :

> au travers d’une valorisation de performance énergétique (80 ou 150 kWhep/(m².an),
> et en valorisant l’impact des émissions de gaz à effet de serre, en choisissant une des trois mentions proposées : or, argent ou bronze.

Selon Promotélec, « quel que soit le niveau de performance choisi, certains garde-fous doivent être respectés ». À ces niveaux de performance s’ajoute en effet un prérequis : après rénovation, les émissions de CO₂ devront être inférieures au niveau atteint avant rénovation. Le nouveau référentiel s’adresse aux bailleurs sociaux, aux promoteurs et constructeurs de maisons individuelles, aux collectivités et aux particuliers. Par ailleurs, « les exigences de performance des matériaux et équipements ont été fixées et/ou recommandées au regard des critères d’éligibilité aux écoconditionnalités en vigueur (CITE et CEE) afin de minimiser les investissements liés aux travaux de rénovation », précise l'association.

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