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Mieux coopérer grâce à l'ANAP

Publié le : 15/11/2018 12:31:00

Les coopérations entre établissements ou sur un territoire sont un enjeu du système de santé. Or, réussir un projet de coopération ne va pas de soi. Créer la confiance entre partenaires est la première clef de succès. La dernière publication de l'ANAP (Agence Nationale d'Appui à la Performance), ciblée sur la coopération des fonctions support, a pour objectif de sensibiliser les établissements à l’incidence des ressentis sur le niveau d’engagement de chaque partenaire. 

Pour produire ce guide, l’ANAP a réuni un groupe de travailcomposé de professionnels expérimentés en la matière et s’est fondé sur une démarche universitaire visant à analyser les trois sentiments dominant dans les projets de coopération : les attraits que représentent les bénéfices escomptés ; les peurs qu’une telle démarche entraîne ; les tentations que l’on peut à tirer profit de la situation. 

Créer la confiance pour réussir une coopération 

La publication « Coopérer ne va pas de soi » aborde à travers trois projets fictifs, les erreurs qui peuvent être commises par des établissements entamant un projet de coopération. Les comportements et décisions décrits correspondent à des sentiments d’attraits, peurs et tentations. Cette approche donne des exemples concrets aux lecteurs et illustre les résultats contreproductifs qui découlent d’une mauvaise communication entre les partenaires.

Directement impliqué sur cette publication, Pierre Peron manager à l’ANAP, témoigne : « Le travail mené nous a permis de définir des piliers incontournables sur lesquels bâtir une coopération. La communication entre partenaires est essentielle car personne ne détient seul la réponse capable de satisfaire l’ensemble des acteurs. Avant de définir les objectifs détaillés du projet, les acteurs doivent bâtir ensemble une finalité commune et il est essentiel qu’absolument tout le monde soit d’accord. C’est pourquoi un plan de management des objectifs, un plan de gestion des risques et une charte de bonnes pratiques relationnelles doivent être élaborés de manière simultanée. Tous les membres de l’équipe projet doivent y travailler afin de créer un collectif. De même, les acteurs doivent se trouver sur un pied d’égalité, il ne faut pas que les partenaires issus d’un établissement plus important par exemple donnent le sentiment que leur voix prédomine. En revanche, les rôles de chacun doivent être clairement définis. » 

Un autre aspect sur lequel les acteurs doivent être vigilants concerne des différents ressentis et non-dits.« Une fois qu’une idée préconçue est plantée dans l’esprit d’un partenaire, elle n’évolue pas et chacun restera sous l’emprise de sa crainte et résistera au changement. Déterminer quels sont les attraits, les peurs et les tentations perçus par chaque partenaire permet de connaître les objectifs à atteindre et les risques du projet. »

Afin de faciliter l’appropriation de cette démarche, un autodiagnostic en ligne est proposé.

La publication peut être téléchargée ici.