Publié le : 21/05/2019 09:48:26
L’annonce est survenue le 16 mai dans le cadre de la quatrième édition du salon VivaTech, consacré au numérique et aux nouvelles technologies. Pour l’AP-HP, l’utilisation des drones doit être envisagée parallèlement à la construction du futur hôpital de Saint-Ouen, pour qu’il ne soit pas « dépassé, une fois construit », a précisé Olivier Savin, directeur des systèmes d’information des hôpitaux universitaires Paris-Nord.
Logistique, zone d’atterrissage des drones ou encore formation des équipes à la manipulation des drones, l’AP-HP doit encore cadrer la mise en place de cette technologie. « Dans sept ou huit ans, les drones seront un vecteur important pour le transport de marchandises, y compris à l’hôpital, analyse le DSI des hôpitaux universitaires Paris-Nord. A l’heure actuelle, nous faisons appel à des coursiers en voiture ou en moto pour effectuer des livraisons d’échantillons médicaux ou de traitements urgents pour des chimiothérapies, par exemple. Nous sommes aujourd’hui convaincus que nous pouvons faire mieux et plus rapidement ».
Du côté financier, des économies pourraient être réalisées grâce à l’usage des drones. « Nous avons d’ores et déjà mené une analyse économique comparative. Le recours régulier aux coursiers coûte actuellement environ 170 000 euros par an, une ligne régulière de drones, coûterait 50 000 euros. C’est donc non seulement viable mais cela nous permet, en plus, de réaliser des économies et d'en faire réaliser à la collectivité », explique Olivier Savin.
Les parties prenantes du projet vont initier des expérimentations « d'ici la fin de l’année », avec plusieurs objectifs comme « répondre à la réglementation européenne et française sur l’usage des drones, définir les routes aériennes empruntables avec la direction générale de l’aviation civile (DGAC) », détaille la directrice marketing d'Azur Drones, Lucie Lecestre.
Sources : www.apmnews.com / www.ticsante.com