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« La prise en charge des patients change aujourd’hui de visage »

Publié le : 01/10/2018 15:32:47

Marc Pommier est président de l’AFIB (Association française des ingénieurs biomédicaux). Il nous en dit plus sur son métier et sur les 23es Journées d’ingénierie biomédicale, qui se dérouleront du 3 au 5 octobre à La Rochelle.

Quels sont les champs de compétences que recouvre le métier d’ingénieur biomédical ?

L’ingénierie biomédicale recouvre tout ce qui concerne l’achat et le choix d’équipements médicaux, la maintenance du matériel mais aussi, de manière plus stratégique, la gestion de projets. L’ingénieur biomédical a un rôle de conseiller auprès des directions sur différents types de projets, qu’ils soient organisationnels, architecturaux ou techniques. Nous avons aussi un rôle de vigilance en cas de problème sur les équipements.

 

Quel est le rôle de l’AFIB ?

Notre mission est de valoriser et promouvoir le métier d’ingénieur biomédical, mais aussi de fédérer une communauté d’ingénieurs biomédicaux. Nous avons aussi un rôle d’accompagnement de ces ingénieurs, tant en termes de veille technologique que de formations, qui sont dispensées lors de congrès ou lors de journées organisées au niveau régional. Nous avons en effet des correspondants régionaux sur l’ensemble de la France.

 

Le thème des prochaines Journées d’ingénierie biomédicale, organisées par l’AFIB, est « Innover pour mieux soigner ». Les évolutions techniques vont extrêmement vite dans votre domaine. Quelles sont celles qui vous semblent les plus marquantes ?

Les évolutions les plus marquantes se font au travers des pratiques médicales. La prise en charge des patients change aujourd’hui de visage. Les techniques d’intervention sont de plus en plus mini-invasives, les durées d’hospitalisation de plus en plus courtes et l’ambulatoire prend de plus en plus d’importance dans nos centres hospitaliers. Beaucoup de sessions de nos Journées de l’AFIB traiteront de ces changements.

 

Lors des prochaines Journées de l’AFIB, vous avez aussi fait le choix de parler des soins en conditions extrêmes. Dans quelle mesure ce thème intéresse-t-il les ingénieurs biomédicaux ?

Nous avions déjà lancé lors de nos précédentes journées une réflexion sur ce thème et, à lire les enquêtes de satisfaction, nous nous sommes rendu compte que c’est un sujet qui intéresse beaucoup les ingénieurs biomédicaux. Nous avons depuis pu récolter des retours d’expériences. Suite à un incident, on peut être amenés à avoir un afflux massif de patients et nous nous sommes demandé si nous y étions bien préparés et surtout comment s’y préparer au mieux. Notre objectif est de pouvoir intégrer dans nos organisations, mais aussi dans nos conceptions architecturales, cette notion de prise en charge massive ou en conditions extrêmes. Les structures hospitalières ne sont pas forcément conçues pour, mais elles doivent pouvoir être évolutives pour pouvoir faire face à l’inattendu.

 

Comment voyez-vous l’hôpital du futur ?

L’hôpital de demain reposera sur une activité interventionnelle qui permettra le retour rapide du patient à son domicile. Il pourra être suivi de chez lui, au travers d’objets connectés. Ces objets permettront également d’améliorer considérablement la médecine prédictive, pour éviter les hospitalisations.

Propos recueillis par Romain Bonfillon

 

 

Note : Pour connaître le programme complet des Journées de l’AFIB et s’inscrire : www.afib2018.fr

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Marc Pommier dans le prochain numéro de Techniques hospitalières (novembre/décembre 2018).