Élimination d’une molécule anticancéreuse toxique dans l’eau par couplage bioréacteur à membrane et nanofiltration

Claire Albasi, Luis-Fernando Delgado-Zambrano, Sylvie Schetrite, Virginie Faucet-Marquis, Annie Pfohl-Leszkowicz, Li Wang, Christel Causserand, Bénédicte Marion, Christophe Dorandeu, Michel Audran, Sylvie Hansel, Sylvia Paranthoen, Alain Balaire, Jacques Guibaud, Marcel CastegnaroLa présence de médicaments cytostatique a été évaluée en sortie d’un service d’hématologie, par l’analyse des effets cyto et genotoxiques des effluents. Une quantification chimique est en cours. Cette caractérisation a servi pour mettre au point un effluent modèle de ce type de pollution. Grace au fonctionnement en parallèle de deux bioréacteurs à membrane, l’un traitant une eau domestique classique, l'autre traitant l’eau modèle contenant les molécules cytostatiques, la pertinence de la technologie bioréacteur à membrane a été démontrée dans le cas d’une traitement d’une telle pollution : la présence de telles molécules aux effets biologiques semble en effet entraîner une réaction de protection de la part des micro-organismes épurateurs, induisant une diminution de leur capacités de séparation d’avec l’eau traitée. La présence des membranes est alors toute indiquée. Cette étude permet de démonter la faisabilité de bioréacteur à membrane dans le cas d’un pollution qui entraîne des perturbations dans la biodégradation.