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Prix des valeurs hospitalières 2017 : les lauréats

Publié le : 23/03/2017 11:20:20

Découvrez les établissements primés pour leurs actions innovantes en matière de promotion de l’égalité à l’hôpital.

A l’occasion de ses 25es Journées nationales, l’Association des directrices et des directeurs d’hôpital (ADH) a décerné les Prix ADH 2017 des valeurs hospitalières. Les CH de Thuir et de Gray ainsi que le CHU de Rouen, ont été récompensés pour leurs actions innovantes et exemplaires en matière de lutte contre les discriminations. Trois prix ont été remis : le prix « Personnels hospitaliers », récompensant une initiative visant à lutter contre les discriminations liées à la maternité, le prix « Usagers », récompensant un projet de promotion de l’égalité d’accueil des personnes obèses, ainsi qu’un prix « Coup de cœur ». L’ADH félicite les trois lauréats ainsi que l’ensemble des équipes hospitalières mobilisées dans la promotion de l’égalité, valeur fondamentale du Service Public Hospitalier.

Les Prix ADH des valeurs hospitalières, lancés à l’initiative du groupe de travail « Egalité des chances » de l’ADH, ont pour objectif de valoriser les bonnes pratiques mises en place dans les établissements publics de santé pour faire vivre les valeurs fondatrices de la République et du service public hospitalier. Compte tenu des critères de discriminations les plus fréquemment cités dans le cadre de l’enquête « Hôpital : territoire d’égalité(s) ? », le groupe de travail a choisi pour cette édition 2017 de valoriser les établissements ayant mis en place des actions exemplaires dédiées pour le volet « personnels hospitaliers » à la « gestion des congés maternités / paternités » et pour le volet « usagers » à la « gestion des patients obèses ». L’ADH a salué la qualité des huit projets présentés cette année.

Le jury, composé des membres du groupe de travail et présidé par Maryvonne Lyazid, a examiné l’ensemble des dossiers sur la base des critères suivants : cohérence avec les objectifs du prix, originalité du projet, évaluation des résultats, reproductibilité du projet et diversité des partenariats.

Au terme de la délibération du Jury, organisée le 7 mars 2017, trois projets ont été retenus :    

  • Prix « Personnels hospitaliers » : CH de Thuir, pour son dispositif visant à éviter les ruptures de parcours professionnel pour les femmes, notamment en raison des maternités.
  • Prix « Usagers » : CHU de Rouen, pour sa formation « Patients obèses : du changement de nos regards à l’amélioration de nos pratiques » (présentation en vidéo).
  • Prix « Coup de cœur » : CH de Gray, pour son dispositif de prévention du surpoids et lutte contre l’obésité des enfants.

Les prix ont été remis aux responsables des projets le vendredi 17 mars 2017, dans le cadre des Journées nationales de l’ADH.

Les Prix « Usagers » et « Personnels hospitaliers » ont été dotés d’un montant de 2 000 €. Le Prix « Coup de cœur » recevra 500 €. Les projets récompensés feront l’objet d’un dossier de présentation dans l’un des numéros de la revue de l’Association, le JADH. Un recueil complet des projets sera par ailleurs élaboré afin de valoriser les nombreuses initiatives lancées au sein des établissements publics de santé.

Présentation des trois projets lauréats

Prix « Personnels Hospitaliers » : CH de Thuir, dispositif visant à éviter les ruptures de parcours professionnel pour les femmes, notamment en raison des maternités

Objectifs :

Considérant l'ensemble des études démontrant que les maternités peuvent constituer des freins à un parcours professionnel (déroulement de carrière, opportunité de changement de poste, évolution professionnelle...) et compte tenu de la pénibilité de certains métiers dans les hôpitaux, le CH de Thuir a mis en place depuis mai 2016 une action dédiée aux femmes enceintes. Cette action vise à permettre aux femmes enceintes qui le souhaitent et le peuvent de concilier un exercice professionnel et une grossesse.

Publics visés :

Toute femme enceinte exerçant au sein du CH de Thuir et dans les deux Ehpad en convention de direction commune, et travaillant en services de soins ou dans des services présentant une forte pénibilité (services logistiques, unité centrale de bionettoyage).

Partenariats :

Le service de santé au travail, la DRH et la direction des soins. Les différentes directions et services ayant proposé des missions.

Description du projet réalisé :

L'action proposée se décompose en deux types d'actions. Ce sont les femmes enceintes qui font le choix et peuvent combiner les deux actions et/ou plusieurs missions.

Action 1 : affectation dans un lieu différent, pour un travail similaire

Il pourra être proposé une affectation dans une structure de soins extra hospitalière située plus près du domicile de l’agent afin de réduire la pénibilité liée au temps de trajet. Il pourra aussi être envisagé de permettre une partie du temps de travail en télétravail selon la nature du poste ou des missions occupées.

Action 2 : affectation sur des missions temporaires en lien avec les compétences de la

personne

Chaque direction fonctionnelle a listé des missions temporaires qui pourraient être confiées à des femmes enceintes. Il s’agit de missions en lien avec les compétences et connaissances professionnelles des agents susceptibles de bénéficier de ce dispositif. Ces missions se déroulent dans les locaux du site de Thuir et pourraient s’envisager en télétravail. Ces missions favorisent également des échanges de pratiques et de connaissances grâce à l’apport des personnels en poste dans les services de soins.

Exemple 1 : Mme X. ASH, en unité de soins choisit de passer trois mois à la Dddali pour contribuer à l’évaluation des produits et matériels d’entretien. Cette évaluation sera utile dans le cadre des prochains achats.

Exemple 2 : Mme Y. IDE en unité de soins choisit de travailler avant son congé maternité à la Direction de la Qualité. Elle participe à la définition des protocoles de soins et peut apporter son expérience de terrain.

27 missions sont aujourd'hui proposées et feront l'objet de réévaluations en continu, en fonction des besoins et des nouveaux projets et sujets d'actualité.

Cette action a été présentée lors de la conférence annuelle organisée au CH de Thuir sur le thème de l'égalité professionnelle. Elle l'a été également en directoire et au CHSCT. Cette action nécessite peu de moyens à mobiliser et permet de prendre en compte les situations individuelles, de favoriser un dialogue constructif et de valoriser les compétences de chacune. Elle permet en outre la découverte de services et favorise ainsi une culture d'établissement.

Évaluation quantitative :

Au sein du CH et des deux Ehpad, une quinzaine de grossesses est déclarée en moyenne chaque année. Depuis mai 2016, chaque femme ayant déclaré une grossesse et travaillant dans un service de soins ou avec une pénibilité avérée a bénéficié d'un entretien individuel avec le Directeur des ressources humaines et la Directrice des soins. Il y a eu 6 entretiens menés, et 2 femmes enceintes ont bénéficié d'un changement d'affectation. L'analyse du nombre de jours d'arrêt maladie avant et après une grossesse sur une période de trois ans nous permettra de mesurer l'impact de cette action.

Évaluation qualitative :

Sur les six premiers mois de cette action, il est intéressant de noter le caractère constructif de ces échanges. Certaines ont pu dire leur soulagement d'être reçues pour évoquer la situation paradoxale vécue : le bonheur d'être enceinte et la culpabilité par rapport à l'équipe (je suis un « poids » pour l'équipe qui veut me protéger des situations de violence potentielle). D'autres ont évoqué des difficultés matérielles : les tenues ne sont pas adaptées pour les femmes enceintes (les tailles en plus pour les tuniques et pantalons ne constituent pas une solution idoine). Un effet induit de cette action est d'amener les collègues de la femme enceinte à considérer cette maternité comme un bel événement. En effet, une maternité dans un service est généralement synonyme :

Ÿd'une charge de travail supplémentaire liée au fait que collectivement, il faut protéger la collègue par rapport à des taches pénibles ou à risques ;

Ÿd'une absence souvent non remplacée qui perturbe le fonctionnement du service, la planification des congés... Le fait de remplacer la femme enceinte dès le moment où elle quitte le service, entraîne une modification de la perception de la maternité de la part des autres agents du service.

Pérennité du projet :

Cette action est pérenne. Elle est mise en oeuvre à chaque déclaration de grossesse.

En savoir plus / contacts :

Philippe Banyols, directeur du CH de Thuir, direction.generale@ch-thuir.fr

Sophie Barre, directrice adjointe, sophie.barre@ch-thuir.fr

Prix « Usagers » : CHU de Rouen, formation « Patients obèses : du changement de nos regards à l'amélioration de nos pratiques »

Objectifs :

Cette formation, créée par le Dr Vanessa Folope, avec le soutien de la Direction des soins et de la Formation, vise à sensibiliser et à faire réfléchir les soignants sur leurs comportements face à une personne obèse, que ce soit en termes de positionnement, de discours et d'attitude (afin de combattre la stigmatisation). La formation vise également à l’apprentissage des aides techniques utiles à la manutention de personnes obèses pour limiter les troubles musculo-squelettiques.

Publics visés :

La formation rencontre un vif succès auprès des soignants des différents services du CHU de Rouen (médicaux, chirurgicaux, radio, kinésithérapie, diététique, etc.). Pour l'instant, cette formation n'a été ouverte qu'aux personnels paramédicaux mais le Dr Vanessa Folope souhaite l'ouvrir aux personnels médicaux également.

Partenariats :

Le Medical Training Center (MTC), centre de simulation en santé et d’entraînement aux techniques biomédicales, est partenaire de ce projet innovant depuis novembre 2016, date à laquelle il a accueilli une première session de cette formation. Dans le cadre de l'ouverture de cette formation au MTC à des soignants de toute la France, la société de matériel médical Hill Rom va devenir partenaire du projet en mettant à disposition du matériel spécifique aux patients obèses (lit bariatrique et lève-malade) lors des sessions de formation.

Description du projet réalisé :

La formation se déroule sur 2 jours et accueille 10 à 15 soignants. La première journée est animée par un médecin nutritionniste, une psychologue et une diététicienne. Elle est consacrée à « Changer son regard par rapport à la personne obèse ». Dans cette perspective, les stagiaires sont invités à réfléchir à la représentation qu'ils ont de l'obésité grâce à un photo-langage. Sont abordés tous les déterminants psychologiques et les trajectoires de vie qui peuvent amener à devenir obèse. Ils participent à un jeu de rôle pour apprendre à réagir à différentes attitudes de la personne obèse (gène, colère du patient, etc.). Ils expérimentent également le « manger en pleine conscience » afin d'entrevoir les interactions entre alimentation et émotions. L'attitude face à la commande d'un repas d'une personne obèse est abordée, ainsi que les « idées reçues en nutrition autour des régimes ». Durant cette première journée, certains participants sont invités à revêtir une combinaison mimant une corpulence de 200 kg. Cela permet à la fois d'expérimenter les difficultés de mobilité dont souffrent les personnes obèses massives (pour s’habiller, se chausser, s’asseoir, etc.), mais aussi de se confronter au regard des autres, au travers de différents « challenges », qui les exposent au regard des passants et des usagers de l'hôpital.

La seconde journée est animée par un médecin nutritionniste, une diététicienne ainsi que deux formateurs en manutention du CHU. Cette journée aborde les causes de l'obésité, les troubles du comportement alimentaire, la vision sociologique de l'obésité au fil des âges et actuellement ainsi que la prise en charge pratique de l'obésité adulte et pédiatrique au CHU de Rouen, dans la région et sur le plan national. L'après-midi est consacré à la manutention des personnes obèses massives : certains stagiaires revêtent le costume et d'autres les transfèrent du brancard au lit, les relèvent après une chute, afin de pouvoir utiliser les aides techniques de manutention (disque de transfert, drap de glisse).

La communication autour de cette formation passe par la direction des formations et de la communication du CHU (pour le personnel du CHU-Hôpitaux de Rouen) et par une information diffusée via les CSO (centres spécialisés obésité) français, les sociétés savantes de médecine et de chirurgie de l'obésité (Afero, Soffco), ainsi que grâce à différentes

Évaluation quantitative :

Cette formation, jusqu’ici réalisée au rythme de 3 sessions par an depuis 2015, passe à 5 sessions par an en 2017, compte-tenu de son ouverture à un public national. Les sessions de cette formation remportent un vif succès depuis sa création : toutes les demandes ne peuvent être honorées, faute de place disponible. La qualité des échanges et l'expérimentation de l'obésité nécessitent en effet que les groupes formés soient constitués au maximum de 15 personnes. Les demandes par équipe (binôme ou trinôme d'un même service) sont privilégiées, afin que les personnes formées puissent, par la suite, engager ensemble des actions concrètes envers les personnes obèses au sein de leur unité de soins. Cette formation est particulièrement bien appréciée et notée par les participants (fiches d'évaluation). Afin de garantir son caractère « DPC », elle bénéficie d'une évaluation sur les connaissances des stagiaires au début et à la fin des deux jours de formation.

Évaluation qualitative :

Les soignants qui ont bénéficié de cette formation repartent avec un « mémo logistique » à laisser dans leur service, leur permettant de mieux gérer l'accueil des patients obèses au sein de leur unité avec, notamment, les procédures (tel, bip, etc.) pour obtenir facilement un lit grande taille, une ambulance pouvant assurer le transport d'un patient pesant plus de 200 kg, etc. (tous ces points étant abordés lors de la formation). Leur est également remis un document reprenant les points essentiels abordés durant les 2 jours. Ils font habituellement un retour extrêmement positif de cette formation auprès de leurs collègues et de leur cadre de santé. Lorsque l’on en discute avec eux, ils disent se sentir beaucoup plus à l'aise dans l'accueil, l'écoute et les soins des personnes obèses... « Comme si le fait d'avoir expérimenté, ne serait-ce que pendant quelques minutes, ce qu'est la vie dans la peau d'une personne obèse massive, les avait réellement changé ». Une évaluation plus formelle avec un questionnaire à distance auprès des soignants formés va prochainement être mise en place.

Pérennité du projet :

Le CHU-Hôpitaux de Rouen a été nommé en 2013 « Centre de référence du CSO (centre spécialisé obésité) de Haute Normandie ». De ce fait, il doit être à même de gérer de façon pluridisciplinaire et du mieux possible les situations complexes d'obésité au sein de toute la région. La formation des soignants à une meilleure prise en charge des personnes obèses apparait donc essentielle et sera poursuivie et étendue au plus grand nombre de personnels.

En savoir plus / contacts :

https://youtu.be/dB6H-HLwsB8

Dr Vanessa Folope, praticien hospitalier au CHU de Rouen et coordonnatrice du CSO Haute-

Normandie, vanessa.folope@chu-rouen.fr (si vous souhaitez faire bénéficier les personnels de

votre établissement de cette formation, n’hésitez pas à contacter le Dr Folope).

Prix « Coup de coeur » : CH de Gray, prévention du surpoids et lutte contre l’obésité des enfants

Objectifs :

Lancée en novembre 2015, cette initiative a pour objectif de :

ŸProposer un accompagnement médical et paramédical pluridisciplinaire des enfants identifiés en surpoids et en obésité sous forme de bilans et d'ateliers.

ŸPermettre une prise en charge de proximité des enfants concernés et de leur famille

ŸFaire prendre conscience aux parents et aux enfants que la situation de l'enfant n'est pas sans conséquence pour leur santé

Publics visés :

Cette action cible les enfants de 3 à 16 ans, principalement issus du quartier prioritaire de la ville et du territoire intercommunal, les enfants cumulant plusieurs fragilités recensés par l'ARS (pauvreté, retard, habitat indigne, isolement social) et les enfants entrant aux collèges qui sont en surpoids (concerne 26,1 % des enfants en 2013) et obésité (6,54 % en 2013) sur le bassin graylois.

Partenariats :

ŸPartenaires externes : la ville de Gray (services périscolaires, crèches, établissements scolaires), réseau de prévention du surpoids et de l’obésité de Franche-Comté, médecins traitants, Caisse primaire d'assurance maladie, Éducation nationale par les IDE scolaires et les chefs d'établissements, département Protection Maternelle Infantile et médecins qui la composent, communauté de communes du Val de Gray.

ŸPartenaires internes : infirmiers, diététiciens, professeurs d'activités physiques adaptées (APA), psychologues, secrétaires.

Description du projet réalisé :

Chaque année, 6 journées d'évaluation surpoids sont proposées pour un maximum de 4 enfants par journée. Ces journées sont suivies de 1 à 2 ateliers. Pendant les évaluations surpoids : chaque enfant a des consultations individuelles en présence d'un ou deux de ses parents. Il rencontre le médecin, le psychologue, le professeur d'APA et la diététicienne, soit 4 consultations individuelles la première journée. Les enfants regardent 2 diaporamas. Le premier est proposé par la diététicienne et le second par le professeur d'APA. Une synthèse est ensuite rédigée et restituée à chaque enfant en présence de ses parents. De cette synthèse, il peut être proposé un suivi par la psychologue (point fort du Réseau de Prévention et de prise en charge de l'obésité pédiatrique) ou et un suivi par une diététicienne et/ou un pass'sport (de la communauté de communes).

Déroulement d'un atelier de suivi :

13h45 à14h00 : Accueil des enfants et des parents

14h00 à 14h45 : Les diététiciennes rencontrent les parents pendant que le professeur d'APA prend en charge les enfants au gymnase de Gray

14h45 à 16h45 : Le psychologue anime un temps de parole avec les parents. Pendant ce temps (16h00 à 16h45), le groupe d'enfants a été séparé en deux. Chaque diététicienne prend en charge un groupe afin de sensibiliser les enfants aux 5 sens puis de les aider à la préparation d'un goûter.

16h45 à 17h15 : Le goûter est partagé en présence des parents et des enfants.

Des plaquettes de communication présentant l'action ont été distribuées dans tous les établissements scolaires du bassin graylois. Toutes les infirmières scolaires des écoles élémentaires, des collèges et des lycées ont été rencontrées pour organiser le parcours de santé de l'élève jusqu'au centre hospitalier, en accord avec les parents et le médecin traitant. Ce projet a une imprégnation territoriale et pluridisciplinaire forte.

Évaluation quantitative :

Depuis novembre 2015, 16 enfants ont été reçus sur 5 journées d'évaluations surpoids et un atelier de suivi. Le premier atelier de suivi s'est déroulé le 15 juin 2016. Il a été proposé à 9 enfants et parents, 7 enfants et leurs parents sont venus, 1 famille s'est excusée, 1 famille n'est pas venue. L'année 2016 était encore une année de lancement de l'opération. En septembre 2016, on recense 33 enfants/parents qui ont bénéficié de ces journées d'évaluation du surpoids depuis le début de l'opération et 8 inscriptions sont déjà enregistrées pour les 2 journées restantes. 14 courriers ont été envoyés aux médecins traitants en 2016. 14 enfants ont bénéficié d'au moins une séance collective ou cours de l'année et 15 parents ont participé au programme au cours de l'année.

Évaluation qualitative :

Suites aux premières journées d'évaluation, l'équipe du CH de Gray a constaté :

ŸLe besoin d'organiser des ateliers de suivi Reppop complémentaires afin de mieux prendre en charge les enfants.

ŸSur les conseils de l'équipe Reppop du CHRU de Besançon, il a été décidé de n'accueillir que 4 enfants par journée d'évaluation et d'organiser 2 ateliers de suivi (2 ateliers la première année et 1 la seconde année par enfant volontaire).

ŸLes enfants et les parents sont très satisfaits de l'existence de ces bilans et ateliers à proximité. Auparavant, il devait faire 100 kms (50 x 2) pour aller au CHRU de Besançon.

Pérennité du projet :

Le Fonds national de prévention, d'éducation et d'information sanitaire a souligné l'aspect innovant de notre projet et le soutient financièrement. L'équipe souhaiterait augmenter le nombre de journées de bilans afin de répondre à la demande. En décembre 2016, toutes les places prévues sur l'année 2017 étaient pourvues. Pour pérenniser l'action, le recrutement d'un médecin sera important. Pour le moment l'établissement fait appel à un médecin généraliste vacataire volontaire. Le personnel de la Maison Universitaire de Santé de Soins Primaires de Chenove (21) est venu observer le fonctionnement des journées d'évaluation surpoids du CH de Gray pour les mettre en place également sur leur site.

En savoir plus / contacts :

Chittra Kichenaradja, directrice du CH de Gray, ckichenaradja@ch-gray.fr

Anne-Laure Flety, responsable des affaires générales du CH de Gray, alflety@ch-gray.fr